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a propos ( 20 décembre, 2008 ) la tragédie (d’après le dictionnaire): la tragédie est une œuvre théâtrale dont l’origine remonte au théâtre grec antique. on l’oppose à la comédie au contraire de laquelle elle met en scènes des personnages de rang élevé et se dénoue souvent par la mort d’un ou de plusieurs personnages. elle a pour but d’inspirer « terreur et pitié ». publié dans littã©rature par tragedieblog poster un commentaire -- ( 19 décembre, 2008 ) historique de la tragédie: dans l’antiquité, la tragédie est liée au culte du dieu dionysos. les tragédiens les plus connus de nos jours sont les dramaturges grecs sophocle et euripide. du premier, seules sept pièces en tout sur les 123 drames composés nous sont parvenues, dont les plus célèbres sont œdipe roi, antigone ou électre. euripide continue quant à lui d’être lu à travers les tragédies alceste, médée, hippolyte, andromaque, etc. euripide est quelque peu oublié, au profit de ceux qui l’ont beaucoup imités, les tragédiens classique français du xviie siècle. dieu dionysos euripide en effet, au xviie siècle, les racine, corneille… admirent tant ces auteurs, pour leur durabilité et l’universalité de leur analyse psychologique notamment qu’ils écrivent eux-mêmes des tragédies semblables dans une langue poétique et majestueuse, décrivant une action simple et noble, suivant rigoureusement les codes rédigés par les doctes à la suite de la querelle du cid (cf. ii : les impératifs de la tragédie classique). au xviiie siècle, la tragédie est « passé de mode » car elle ne permet pas, sous sa forme la plus rigoureuse, la critique et la divulgation des idées des lumières. mais voltaire reste un grand admirateur de la tragédie classique et de racine, à tel point qu’il considérait ses propres tragédies (œdipe, brutus, zaïre, mahomet, mérope ) comme la seule partie importante de son œuvre. voltaire la tragédie est, au xixe siècle, contestée par les romantiques, particulièrement dans le manifeste du mouvement : la préface de cromwell publié en 1827 où hugo ridiculise les règles classiques, en prenant comme exemple cinna de corneille. la tragédie est donc totalement oubliée tout au long du siècle, et à l’aube du xxe siècle, elle a totalement disparue. sous l’impulsion de cocteau, avec orphée (1927), la france de l’entre-deux-guerres redécouvre les mythes antiques et pour vingt ans les légendes grecques ou latines sont réactualisées et réorientés vers les interrogations philosophiques modernes, la guerre notamment comme dans la guerre de troie n’aura pas lieu (giraudoux). les grandes tragédies de cette période sont : antigone de anouilh, electre, amphitryon 38, ondine de giraudoux. publié dans littã©rature par tragedieblog poster un commentaire -- ( 18 décembre, 2008 ) quelle est la fonction principale de la tragédie ? pour aristote, philosophe grec, le but de celle-ci est la catharsis , c’est-à-dire, la purgation des passions. le spectacle tragique plonge le spectateur dans la pitié et la terreur afin d’amener chez lui une purgation de ses mauvais penchants. autrement dit, l’effet cathartique consiste à nous faire goûter aux conflits dans lequel se débattent les personnages pour nous en dégoûter. on dit que la tragédie est toute-puissante. elle propulse la littérature à son apogée, car le héros atteint des sommets de lucidité qui ne pourront être égalés. voilà sa force. aristote publié dans littã©rature par tragedieblog poster un commentaire -- ( 17 décembre, 2008 ) les tragédies classiques 1. la situation tragique situation sans issue. les personnages se comportent avec héroïsme en acceptant un destin fatal. plusieurs entités sont derrière la fatalité : intervention d’une divinité ou d’une puissance. emprise d’une passion. conscience, obligation morale. 2. le héros tragique grandeur d’âme, sens des valeurs (vertu, honneur, devoir, respect, etc.). courage et témérité (ne craint pas d’affronter les dieux ou une hiérarchie quelle qu’elle soit). lucidité, devoir moral (mène un combat sans issue en toute conscience). 3. l’expression de la douleur registre tragique : angoisse, incompréhension, fatalité. registre pathétique : proximité avec le lecteur, suscite la compassion, l’attendrissement, la pitié. procédés divers : supplication (prière insistante à un être ou à une divinité). lamentation (tristesse, regrets, culpabilité). imprécation (appel à la colère divine contre quelqu’un ou quelque chose). 4. les caractéristiques du tragique et du pathétique ponctuation expressive : série d’exclamations et d’interrogations exprimant le désarroi pour le tragique, le bouleversement et recherchant la pitié pour le pathétique. apostrophe : invocation, sollicitation. images et champ lexical : la mort, la fatalité, la douleur, le devoir, etc. publié dans littã©rature par tragedieblog poster un commentaire -- ( 16 décembre, 2008 ) les impératifs de la tragédie classique le xviième siècle et ses auteurs s’inspireront beaucoup de l’antiquité et de ses sujets tragiques. des grands thèmes comme la révolte ou la fatalité reviennent en force durant ce siècle, directement puisés de la période antique. aussi, conserve t-on des grands tragédiens comme euripide ou sénèque le langage poétique et l’action simple. cependant, la tragédie du siècle classique doit répondre à plusieurs règles. il faut dire que cinquante ans plus tôt, sous l’influence du théâtre espagnol et à l’instar des drames élisabéthains en angleterre, on produisait des pièces extrêmement sombres et violentes, sans grand souci des règles. mêlant comique et tragique, représentant sur scène, au détour d’intrigues compliquées et aventureuses, duels, blessures, meurtres ou suicides, ces tragédies désordonnées et ces tragi-comédies (ainsi nommées quand elles avaient une fin heureuse) ne correspondaient plus au nouveau goût d’une époque avide de raison et d’ordre. au nom de la » bienséance « , on trouvait choquants, par exemple, ces vers de « la mort de didon », tragédie de hardy, poète pourtant fort scrupuleux elle doit être écrite en vers dans une langue soutenue. elle doit comporter cinq actes (le premier acte étant celui de l’exposition, les trois suivants faisant progresser l’action dramatique et le dernier contenant le dénouement toujours malheureux). les personnages doivent être d’un statut social élevé (prince, roi) et l’action doit se dérouler dans un passé lointain (l’antiquité, la mythologie). la tragédie doit concorder avec la règle des trois unités: les unités de temps, de lieu et d’action.: « qu’en un seul lieu qu’en un seul jour, un seul fait accompli tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli » (nicolas boileau ). en suivant cette règle, pour parler d’une action qui s’est déroulée dans un autre lieu (puisqu’on ne peut changer de lieu), il faudra le faire par le biais des dialogues, d’où entre autres raisons leur importance dans la tragédie. publié dans littã©rature par tragedieblog poster un commentaire -- ( 15 décembre, 2008 ) auteurs et oeuvres eschyle (v.-525 à -456, grec), agamemnon ; sophocle (-496 à -406, grec), oedipe roi . euripide (-480 à -406, grec), médée . sénèque (-4 à 65, romain), les troyennes . trissino (1478-1550, italien), sophonisbe . l’arétin (1492-1556, italien), orazia . thomas sackville (v.1530-1608, anglais) et thomas norton (1532-1584, anglais), gorboduc (oeuvre commune). étienne jodelle (1532-1573, français), cléopâtre captive . robert garnier (1544-1590, français), les juives . christopher marlowe (1564-1593, anglais), le juif de malte . william shakespeare (1564-1616, anglais), le roi lear . montchrestien (v.1575-1621, français), l’écossaise . tristan l’hermite (v.1601-1665, français), marianne . pierre corneille (1606-1684, français), le cid . jean rotrou (1609-1650, français), saint genest . lohenstein (1635-1683, allemand), cléopâtre . jean racine (1639-1699, français), phèdre . scipione maffei (1675-1755, italien), mérope . voltaire (1694-1778, français), mahomet . vittorio alfieri (1749-1803, italien), philippe ii . goethe (1749-1832,